Non pas qu’ils se soient mis au régime, mais depuis un peu plus d’un mois maintenant, les personnages des enquêtes de Mortelle Soirée se retrouvent catapultés dans un monde qui jusque-là leur était inconnu : la virtualité… Pour des personnages de fiction, c’est un comble…
En effet, confinement et déconfinement oblige – avec leur train de recommandations sanitaires – nos enquêtes ont dû être adaptées pour continuer à vous être proposées. La solution la plus efficace étant de créer un environnement sûr et qui puisse garantir la première de ces mesures : la distanciation. Recréer en quelque sorte nos scénarios sur une plateforme de visio-conférence nous a semblé approprié et quelques semaines plus tard, les premières Enquêtes En Ligne voyaient le jour.
Le principe est limpide, même s’il demande un peu de préparation pour nous, organisateurs : il faut en effet bien paramétrer Zoom (une des principales plateformes que nous utilisons mais d’autres solutions existent) et en particulier pré-affecter les participants à leurs équipes respectives… Cela garantit un démarrage sans anicroche et une Murder Party aussi efficace qu’en version présentielle.
Le principe ? Créer des salons privés pour chaque équipe et permettre ce qui fait le sel de ces enquêtes : la compétition entre équipes, ou pour le moins, le fait que chaque équipe enquête pour son compte. Les 2 personnages du Commissaire et du Témoin vont ainsi pouvoir se glisser dans ces salons et être à la disposition des enquêteurs pour y être interrogés par sessions de trois minutes.
Un autre outil
de taille : le site internet de la BRIC, la Brigade de Recherche
et d’Investigation Criminelle : sur ce site dédié à chacune
des affaires, les enquêteurs vont pouvoir fureter en toute
tranquillité pour y trouver nombre d’indices complémentaires :
photos de la scène de crime, rapport d’autopsie, perquisitions….
Enfin, certains indices un peu longs dans leur contenu, vont pouvoir être déposés dans les paniers des enquêteurs et ceux-ci pourront en prendre connaissance sans empiéter sur les fameuses trois minutes des entretiens.
Il y a même un onglet pour poser des questions aux suspects – les enquêteurs sont alors ramenés en plénière – et l’enquête se termine par l’envoi d’un formulaire d’accusation dûment complété. Le commissaire peut alors trier les réponses et faire la résolution de toute l’affaire.
A l’heure actuelle ce sont huit scénarios en ligne qui sont accessibles plus trois en version bilingue anglophone.